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Quelques Conseils

Avertissement : toutes mes remarques ne sont pas à prendre comme la bonne parole. Il vous faudra composer avec et faire la part des choses. Pardon pour ceux qui en connaissent déjà les détails. Bonne lecture.

Sommaire

Remarques générales

-Sac à dos

-Chaussures

-Fringues

Fond du sac

-Gourde

-Gants, bonnet, lunettes et casquettes

-Pharmacie

-Couverture de survie

-Frontale

-Couteau

-Sacs platiques

Accessoires

-Boussole

-Altimètre

Matériel technique

-Baudrier

-Crampons

-Corde

-Piolet

-Friends, coinceurs, pitons, sangles, dégaines, et autres matériels

Dormir
-Tente

-Tapis de sol

-Duvet et son sursac

La popote

-Réchauds

-Gamelles

Remarques générale sur l'indispensable

 

Sac à dos

 

Prenez toujours un sac dont le volume soit adapté à votre sortie : évitez d'en prendre un trop gros. Réfléchissez à la façon de diminuer son poids et son volume en laissant à la maison le superflux (sans oublier les petites gateries nécessaires au moral des troupes). Plus vous porterez léger, plus vous vous économiserez ! Comprimez le toujours le plus possible (avec les sangles prévues). Un sac qui baille est souvent source de déséquilibre et d'inconfort. Plus il est lourd  et plus il faudra le porter à la taille pour économiser votre dos en disposant les affaires lourdes dans le bas. C'est pourquoi, au moment de son achat, vous veillerez attentivement à pouvoir le régler à votre taille et vous serez attentif à la qualité de son portage, en particulier la qualité de sa sangle abdominale. Côté technique, un sac avec pleins de sangles de tous les côtés c'est pas mal pour pouvoir y fixer tous le matériel technique. Sachez cependant que quelque soit le sac, il n'est jamais totalement étanche, prévoyez donc une housse protège pluie s'il n'en possède pas déjà une intégrée. Une dernière chose, au moment de partir, pensez avant de quitter la voiture à vérifier si vous n'avez rien oublié de mettre dans votre sac. (allez faire un tour chez Laurent pour de bons conseils)

 

Chaussures

Là aussi, choisissez bien des chaussures adaptées à votre pied. Si vous les prenez trop grandes vous risquez des ampoules sous la voûte plantaire et sur l'avant des orteils et si elles sont trop petites les ampoules se formeront au talon. La rigidité a son importance. Si vous voulez simplement marcher sur sentier ne prenez pas de chaussures trop raides, c'est inconfortable. Par contre si vous penser sortir souvent en terrain accidenté (éboulis, pierriers, neige, pentes raides, ...) il faudra qu'elles possèdent une certaine rigidité pour vous faciliter l'accrochage au sol et l'équilibre. Si vous prévoyez d'y mettre des crampons, plus ceux-ci seront techniques plus la chaussure devra être rigide. Mais attention acheter une chaussure rigide en pensant qu'elle vous servira à tout n'est pas forcemment la meilleure idée: une chaussure trop rigide sur des crampons de marche articulés, ça risque de les casser (les crampons !). Faites vous conseiller en fonction de vos objectifs par le vendeur. Quant-à la question du cuir ou du plastique... Si vous sortez en hiver, les coques plastiques sont plus étanches donc mieux adaptées aux hivernales, goulottes, cascades, etc. Les chaussures cuirs ou en tissus avec insert de feuilles étanches-respirantes (GoreTex et autres, qui se valent...) ont ma préférence l'été, car plus respirantes (ça évite de baigner dans son jus). Le seul point sur lequel je suis intrétable (libre à vous de suivre ou non ce conseil) c'est la qualité de la semelle. Deux marques sont pour moi recevables : Vibram et Salomon (Contagrip). Ce sont les seules qui accrochent vraiment et qui tiennent longtemps. Les autres ne m'ont pas convaincu. On trouve des semelles vibram sur énormément de modèles de toutes marques (souvent plus cher que le modèle équivalent à semelles caoutchouc, la qualité se paye), ce qui facilitera votre choix. Par contre le Contagrip ne se trouve que sur les chaussures de la marque Salomon.

Vous aurez aussi besoin de chaussons d'escalade si vous grimpez des trucs durs. Pour quelques remarques voir dans la rubrique Matériel Technique, plus bas sur cette page.

Fringues

Des tas de marques, avec des tas de modèles et des tas de gadgets. En montagne, comme à la ville, c'est le règne de la mode. Ne choisissez pas en fonction des couleurs, ce n'est pas ce qui fait l'habit (du montagnard ...). Choisissez plutôt en fonction de votre budget et de vos exigences en matière d'objectif. Voici quelques conseils :

Adoptez le multicouche. Ce n'est pas un effet de mode! On trouve maintenant tout ce qu'il faut à prix abordable. Le principe : accumuler des vêtements plus ou moins chauds qui respirent et qui sèchent vite avec par dessus, en cas de pluie ou de vent, une veste imperméable au vent et à l'eau mais respirante. Le couches les plus profondes (à même la peau) sont en Capilène®, Carline®, CoolMax®, ou autre matière analogue, à manche courte ou à manche longue. Les couches intermédiaires sont en polaires de différentes épaisseurs ou équivalents (Carline® Stech, Polartec®100/200 et +, ...) ou en duvet synthétique compressible (Thermolite® micro,  Pufball® , ...) que l'on peu empiler (généralement deux). La veste est en GoreTex®, ou à enduction (nom variable selon les marques : H2No Storm®, MP+®, MicroQuartz Taslan®, ...).

Fond du sac

Gourde

De préférence solide. Les gourdes en métal ont cette particularité et en plus elles ne donnent pas de goût à ce que vous y mettez dedans. Plusieurs marques possibles parmi lesquelles : Sigg, Le Grand Tetras, .CAO, ... Si votre gourde est toute cabossée, vous pourrez la mettre au congélateur presque pleine d'eau. En gelant, l'eau va gonfler et effacer en partie les bosses.

Pour les gens qui veulent faire de longues voies rocheuses, l'emploi d'une gourde souple (CamelBak, Liquipack, Source, ...) facilite la désaltération en évitant la périeuse maneuvre de la sortie de gourde en paroi. De plus vous pourrez la ressortir quand vous allez courir ou si vous faites du VTT.

L'eau a douvent tendance à geler dans les gourdes même quand celles-ci sont au fond du sac, par grand froid. Comme il faut éviter de boire trop froid, pour conserver sa propore chaleur, il est bon d'utiliser un système isotherme (du gernre housse) ou mieux encore se préparer quelque chose dans une bouteille thermos. Les bouteilles thermos à ampoule inox ont l'avantage de ne pas se briser. Des tas de marques en fabriquent maintenant : Thermos, Edelrid, Camping Gaz, Aladdin, Tatonka, ...

Remarque : En l'absence d'alpages vous pouvez boire de l'eau de ruissellements ou de la neige fondue (mais ajoutez y du sel car elle manque de sels minéraux  et risque de vous déshydrater). En cas de présences d'animaux mieux vaut la purifier (voir purification de l'eau dans la rubrique pharmacie).

Gants, bonnet, lunettes et casquette

Les gants et le bonnet doivent toujours se trouver dans le sac, même si vous ne les utilisez pas : un changement de temps est vite arrivé quelque soit la saison (même au mois d'août où on souvent lieu des orages et les première chutes de neige de la future saison hivernale). Si vous pratiquez une activité où vos mains seront longtemps en contact avec la neige ou la glace (utilisation des piolets notamment) n'oubliez pas de prendre une deuxième paire de gants, la première finira toujours par être mouillée quelque soit sont étanchéité annoncée. En cascade de glace des gants de plongée en néoprêne très fins sont une bonne alternative mais si le touché est moins bon. Une chose à savoir les gants en laine se mouillent vite, mais par contre la laine, même gorgée d'eau reste assez chaude, ce qui n'est pas le cas de bien d'autres matériaux "modernes". En cas de grand froid utilisez des gants en soie sous votre paire de gants. Sachez tout de même qu'ils s'usent très rapidemment. Concernant les lunetttes et la casquette : Le soleil tape fort en montagne (plus qu'à la mer). C'est une évidence et pourtant, qui n'a pas un jour regretté d'avoir oublié de prendre ses lunettes ou de passer de la crème... La casquette servira quand il fait beau, mais aussi quand il pleut ou il neige, sa visière servant alors à vous éviter d'en avoir plein les yeux. De toute façon, elle ne tient pas de place dans le sac, et elle se glisse facilement sous une capuche. Les lunettes doivent être de bonne qualité (dommage pour le porte monnaie) si vous ne voulez pas bronzer à travers.

Pharmacie

-Pour soigner contusions, et entorses : une bande de contention avec épingles à nourrice ou, beaucoup mieux, de l'Elastoplaste plus une pommade antiinflamatoire et antioedemateuse (du genre Alphachymotrypsine, Ketum, Niflugel, ...).

-Contre les problèmes intestinaux (eau froide et pas très potable) : un antidiarrhéique comme les gélules d'Imodium ou des sachets de Smecta.

-Contre les maux de tête : un antalgique quelconque (de préférence à avaler c'est plus simple comme Doliprane).

-Contre les nausées : du Primperan.

-Pour les petites blessures : un désinfectant, des compresses stériles et une bande de pansement à découper et des ciseaux (sur le couteau multifonctions).

-En cas de coups de pompe : des cachets de Coramine Glucose.

-Pour protéger les ampoules : de la double peau (ça a plutôt tendance à empêcher la cicatrisation, donc il faudra éviter d'en mettre quand on ne marche pas, notamment la nuit il faut garder les pieds à l'air libre pour que vos ampoules sèchent).

-Pour protéger vos doigts si vous grimpez : du Strapal.

-Un aspivenin et un antivenin.

-Pour purifier l'eau : pastilles d'hydrochloreazone ou plus rudimentaire, une goutte d'eau de javel = 1 litre d'eau pure. Autre possibilité : une pompe à filtre antibactérien.

=> Consultez votre médecin pour de plus amples conseils.

Couverture de survie

Indispensable en cas d'ennuis et très pratique pour faire un tapis isolant où poser ses fesses pendant la pose casse-croute sur la neige. Utilisez là aussi comme isolant du sol lors de vos bivouacs (c'est par le sol que l'on attrape le plus facilement froid). Pour vous permettre ces utilisations au sol je vous préconise d'acheter une couverture isolante épaisse (plastifiée) qui résitera mieux, même s'il est vrai qu'elles sont un peu moins efficaces et plus lourdes que celles qui ont l'allure de papier alu des tablettes de chocolat.

Frontale

Du choix, du choix !! Achetez celle qui vous convient. Le critère le plus important est la durée d'éclairement avec un même jeu de piles. Si vous voulez vous éclairer longtemps utilisez une ampoule classique au lieu de l'halogène souvent fournie à l'achat. D'ailleurs en parlant de piles n'oubliez pas d'en prendre une de rechange (ou un jeu), c'est très énervant d'être obligé de faire avec une lampe pour deux. Pour ma part j'utilise la frontale modèle ZOOM de chez Petzl et j'en suis contant (en plus son prix et raisonnable).

Couteau

Un couteau multifonctions solide vous rendra service dans bien des cas. 

Sacs platiques

Quelques sacs plastiques de grandes contenance (sacs poubelles) protègerons vos habits en cas de pluie ou de chute dans l'eau.

Accessoires (moins indispensables ?)

Boussole

En cas de brouillard on est bien comptant de l'avoir surtout sur la neige, à condition de l'associer à l'altimètre. Personellement j'en utilise une de très simple à plaquette transparente pour poser sur une carte (marque Silva).

Altimètre

Deux types d'altimètres sur le marché : mécaniques ou électroniques. Les deux sont fiables, les électroniques possédant en général certaines fonctions intéressantes : taux de progression verticale, alarme qui se déclenche au passage d'une altitude (intéressant pour essayer de progresser à altitude constante à partir d'un point connu), ... Ceux que l'on oublie rarement sont sur la montre (montre-altimètre) !

Matériel technique

Bodard (se dit aussi Baudrier)

Il y a tellement de choix que vous finirez par trouver celui qui convient à votre budget et à vos goûts. Un seul truc à noter :  en montagne c'est très pratique d'en avoir un réglable aux cuisses pour pouvoir le mettre par dessus n'importe quoi. Si vous n'êtes pas un accro des falaises (où vous risquerez de passer des heures pendues dans votre bodard en essayant d'enchainer la "crux" de la voie convoitée), vous pouvez vous contenter du bodard réglable qui vous fera alors double utilisation, pour la montagne et pour la falaise (merci pour le porte monnaie). En plus vous pourrez plus facilement le prêter à quelqu'un qui n'en a pas ou qui aurait oublié le sien.

Crabes (plus communément appelés crampons)

Deux types de crabes : Les crabes de marche et les crabes techniques. Heureusement entre les deux se trouvent les modèles polyvalents qui vous éviterons d'en acheter deux paires, sauf si vous comptez faire des trucs durs en cascade ou en goulottes. Parmi ceux-ci sitons les Black Ice de chez Charlet Mozer, les G12 de chez Grivel et le Makalu articulé de chez Simon. Concernant l'attache de ces crampons, je déconseille d'utiliser les attaches rapides, même sur des chaussures prévues pour. Elles ont tendance à se détacher trop facilement. Mieux vaut utiliser des attaches semi-rapides. Pour ceux qui ont des chaussures souples, il leur faudra acheter les modèles avec attaches classiques (à lanières en nylon ou en néoprène qui ne se gorge pas d'eau et évitant ainsi de se geler). Les modèles polyvalents sités ont 12 pointes (donc avec 2 pointes frontales) pour permettre la remontée de pentes en technique piolet-traction.

Corde

Tout dépend de l'utilisation qu'on veut en faire. Il n'existe pas vraiment de corde polyvalente. Il vous faudra en effet une corde de rappel si ce sont les voies d'escalade en montagne qui vous intéressent (donc d'une longueur de 100 m, les cordes de 90 m étant inutilisables sur la plupart des voies rescentes où les rappels font plus de 45 m) ou une corde à simple de 70 m pour les voies d'escalade en falaise (sans rappel) et les voies en une longueur des "école d'escalade" ou une corde à simple de 40m pour évoluer en montagne sur glacier et en terrain rocheux en cordée de deux ou trois. Généralement la tendance est à l'utilisation en montagne d'un brin de corde de 40m coupé dans une ancienne corde de rappel (moins lourd qu'une longueur identique en corde à simple). Pas de danger, les cordes modernes à simple encaissent des facteurs de chute assez importants. Si vous les utilisez en terrain humide mieux vaut les acheter avec un traitement "dry". Sachez tout de même que celui-ci est loin d'être éternel. Pour une utilisation prolongée de vos cordes stockez les à l'abri de la lumière (elles craignent les UV) et n'hésitez pas à les laver (en machine), pour en extraire le sable et les poussières qui les usent prématuremment. Evitez aussi de marcher dessus. Ma marque préférée : Béal (à chacun ses goûts).

Piochons ou Pioches (déformation de Piolet)

C'est un peu le même casse-tête pour le choix d'un piolet que pour les crabes. Il faut ,à mon avis, posséder un jeu de piolets techniques  (courts et à lames "bannane", un à panne, l'autre à surface de frappe) et un piolet de marche (plus long) pour pouvoir se promener partout. Vous emporterez votre piolet de marche (et un piolet technique sur le sac au cas où il y aurait un passge raide en glace alors que vous le prévoyez en neige) pour les courses faciles à dominante neige, et le jeu de piolets techniques si votre itinéraire vous amène à remonter une forte pente ou une goulotte. De plus si vous possédez un jeu de piolets techniques, au lieu d'aller au ski les jours de grisaille l'hiver, vous pourrez vous essayer au ruisseling et à la cascade de glace qui sont très ludiques (prévoir de vous faire accompagner par quelqu'un qui s'y connait, on ne s'improvise pas en cascade).

Friends, coinceurs, pitons, sangles, dégaines, et autres matériels

Coinceurs et friends

Un demi jeu de coinceurs pour débuter en terrain d'aventure rocheuse (par exemple les numéros impairs d'une série chez un fabricant) et trois friends successifs dans les petites tailles (on utilise rarement les grandes tailles dans les Alpes contrairement aux BigWalls des USA). Ces petits ustensiles sont très appréciés quand l'envie de les utiliser se fait sentir. Ils ne sont pas indispensables pour la plupart des voies principalement neigeuses. Leur utilisation dans le massif des Ecrins est faible : Le granit et le Gneiss y sont beaucoup plus compacts, dans les voies difficiles (absence de fissures franches), que dans le massif du Mont-Blanc. Par contre ils pourrons vous être utiles pour consolider un relais dans certains cas. Il faut savoir que la pose de ces moyens de protections est délicate et il vaut mieux s'entrainer à les poser correctement en site école avant d'aborder de grandes voies faiblement ou non équipées. N'oubliez pas de munir celui qui vient en dernier dans la cordée d'un décrocheur (petit outil en ferraille) pour lui permettre de récupérer nos petits amis qui ont eu le temps de s'incruster au rocher.

Pitons

Les pitons s'adressent eux aussi à des gens qui ont une certaine expérience. Il est difficile d'en poser lorsque l'on évolue dans son niveau d'escalade supérieur. D'une manière générale, ne vous engagez dans une voie longue que si votre niveau d'escalade en école est bien supérieur à ce qui vous attend, La fatigue diminuant considérablement les capacités. Pour les voies d'escalade anciennes non réequipées en spit, il vous faudra emmener un marteau pour re-taper les pitons déjà en place (surtout au relais !!!) et 2 ou 3 pitons  (de type "universal", ce sont les plus utilisés) pour le cas ou certains viendraient à manquer sur place, pour en rajouter là où vous auriez aimer en trouver mais surtout pour vous rassurer. C'est du boulot pour les poser ... et pour celui qui vient en fin de cordée pour les récupérer (bien souvent c'est pire !).

Sangles

Contrairement aux pitons et aux friends, vous emporterez toujours avec votre jeu de coinceurs quelques anneaux de sangles avec vous. Ils vous serviront à poser une cravate dans une lunulle, ou a coiffer un bécket rocheux vous permettant ainsi d'y attacher une dégaine. A la montée vous pourrez ainsi vous assurer, en tête. Elles sont aussi très utiles pour négocier un passage au-dessus de nos moyens techniques en posant une "pédale" Au relais vous les utiliserez pour solidariser au minimum 2 points d'encrage (pitons, coinceurs, friends, spits, clous,...) et vous y fixerez ensuite votre plaquette pour assurer votre second. A la descente en l'absence de sangles à demeure ou si celles-ci sont trop vieilles vous en abandonnerez une pour poser un rappel (ceux qui suivrons et qui auront oublié d'en apporter, apprécierons). Deux manières de se procurer des sangles :

- soit en acheter de toutes prêtes précousues d'une longueur déterminée (prévoir d'en prendre des grandes, et des extras plates plus facile à glisser dans une fente),

- soit acheter de la sangle platte au mètre, (il vous reste alors à faire le noeud pour en faire un anneau en utilisant uniquement le noeud dit justement "de sangle"), ou de la cordelette (diamètre mini. : 6mm, fixer les deux bouts par un noeud de pêcheur). Pensez à en acheter suffisament de longueur (le noeud s'en approprie beaucoup).

Maillon rapide

C'est le nom que l'on donne aux maillons de chaines avec une ouverture à vis. On les trouve pour pas très cher dans les magasins de bricolage (plus cher si vendues dans un rayon montagne d'un magazin de sport). Prenez les assez grand pour y faire passer une corde. Il vous seront utiles quand, au cours d'une voie, vous déciderez d'abandonner la partie. Vous accrocherez, ainsi votre maillon au spit pour y faire passer la corde (celle-ci s'hbimerait en circulant directement à travers le spit) et à vous faire mouliner vers le relais par celui qui vous y assure. Ca vous évitera d'abandonner une dégaine, beaucoup plus chère.

Dégaines

Choisissez donc le modèle qui vous plait. En montagne, point n'est besoin d'en prendre des très chères puisqu'elles s'y abîment vite. Par contre il faut vous munir d'au moins deux dégaines longues (sangle express de 20cm) qui permettrons d'éviter le tirage sur la corde dans les voies qui serpentent.

Cordelettes

Des anneaux de cordelettes de 50cm de longs (donc ~1m de corde pour en confectionner un) vous permettrons de faire des noeuds autobloquants ("noeud français", "machard", "prussik",...) pour vous permettre de vous hisser sur une corde (pour sortir d'une crevasse par exemple) ou pour s'autosécuriser à la descente en rappel (un noeud autobloquant se place de préférence au-dessus du descendeur).

Descendeur

En france on a pris l'habitude (raisons historiques) d'utiliser le huit. Dans les pays anglo-saxons c'est plutôt le frein à cable dénommé "tube". Les deux font très bien l'affaire, c'est plutôt une question d'habitude. L'utilisation du descendeur en montagne permet d'assurer facilement une seule personne qui grimpe en tête. Il permet aussi de faire un rappel dans de bonne conditions. Par contre il est très mal aisé pour celui qui se trouve en tête d'assurer son second et surtout si la cordée est de 3, il faudra imposer aux deux "second" de grimper intégralement la longueur tout seul (chacun son tour), ce qui ralenti notablement la progression (hors la vitesse est un gage de sécurité en montagne, ...). Pour y rémédier, il existe la plaquette (Gigi, Kong, ...), voir plus loin.

Mousqueton en poire (HMS)

Sur ces mousquetons on peut réaliser un noeud de cabestan qui peut se retourner librement pour passer de la position corde qui coulisse à la position corde qui freine. Cet ustensile plus le noeud susnommé permettent à l'homme de tête d'assurer son second (ce qui pose problème avec le descendeur) si celui-ci est unique. Sinon il faut adopter la plaquette (encore elle), voir ci-dessous.

(la très fameuse) Plaquette

Celle-ci s'utilise sur une corde à simple ou sur une corde double. Dans ce dernier cas, celui qui assure peu amener chacune des brins de la corde séparemment. En cas de chute l'alpiniste encordé sur l'un des brins est bloqué par la plaquette. Pendant qu'il reprend pied sur le rocher (pendu au bout de sa corde...), l'assureur peut continuer à donner du moux à l'autre alpiniste pour qu'il continue sa progression. Bref, cet outils est une merveille pour celui qui envisage d'amener les copains en escalade. De plus son prix est des plus modestes eu égards aux services rendus.

Broches à glace

Il faudra prévoir d'en amener un jeu d'au moins 5 si votre course comporte une forte pente en neige (>40°), un couloir en neige ou une goulotte à remonter. Elles sont toutes très chères, sauf celles à frapper qui s'arrachent plus facilement et qui ne s'utilisent qu'en glace dure (et qui par conséquent tendent à disparaître du marché). Malheureusement, les plus abordables ont un défaut : elles sont difficiles à visser dans la neige dure ou la glace. Je vous conseille donc d'en avoir au minimum 5 de cette qualité "moyenne" (2 par relais pour 2 relais et 1 pour la progression entre les deux relais) pour aller en montagne où on les abîme vite et où il arrive qu'on les perde (on les lache et elles filent sans crier gare dans la rimaye). Si vous possédez un jeu de bonnes, réservez les pour la cascade de glace où l'on s'attaque plus facilemment à des trucs dans lesquels il arrive que la glace soit pourrie et où on est bien comptant d'avoir des broches qui rentre comme dans du beurre quand les bras tétanisent (muscles en forme de bouteilles).

Pitons

En acier ou en en alliage haute résistance, les pitons sont l'archétype du matériel du grimpeur aventureux. Ils sont munis d'un oeilleton où l'on peut passer un mousqueton pour y relier la corde. Une fois plantés dans la roche à coup de marteau, ils servent de point d'assurage. Il existent dans une infinité de taille et de forme allant du simple "timbre poste" à la cornière "grand large". Deux sortes de pitons sont disponibles. En acier dur ou en acier mou. Les premiers sont à réserver à l'escalade en Granit (ou autres roches dures), quant aux seconds, déformables, ils sont utilisés en escalade sur calcaire. Mieux vaut en prévoir quelques uns (type "universel") lorsque l'on projette de s'attaquer à une voies ancienne, peu équipée et dans un niveau proche du niveau maximum du grimpeur (<Mieux vaut un piton de plus qu'un grimpeur de moins> G. Livanos). Toutes les marques se valent (grand choix chez Cassin). Le marteau est le principal allié du piton (voir ci-dessous). Pour savoir si un piton est solidement ancré, celui-ci doit "chanter" sous le marteau (bruit clair). N'hésitez pas à retapper des pitons déjà en place s'ils vous semblent douteux. ATTENTION : poser des pitons en tête, ça ne s'improvise pas. Il faut prévoir de s'entrainer avant, pour éviter les pire galères.

Marteau

Solide ! N'importe lequel, mais solide !

Dormir

Attention le matériel de camping ou de bivouac alourdissent considérablement un sac. Ca vaut le coût de se poser la question de son utilisation. Des avantages de coucher dehors (avec ou sans tente sur la tête): On reste en contact avec la nature, on a l'impression de l'avoir fait à l'ancienne en se passant du refuge, dans certains cas ça permet de se rapprocher du pied du dépard de la voie pour s'éviter une approche trop longue et même quelque fois on a pas le choix ou plus le choix (absence de refuge ou abri, perte de temps dans la voie, conditions cliatiques qui changent, ...) et c'est gratuit. Des avantages de coucher à l'abri : On part plus léger (pas de duvet, de tente, ...),  on peut éviter de se trimbaler trop de bouffe (dans les refuges gardés où il y a possibilité de commander un repas) et on dort plus confortablement si il n'y a pas trop de monde. Si vous optez pour le refuge, pensez à réserver votre nuité ainsi que vos repas (si vous en prenez), surtout en saison. Si vous n'y allez plus, pensez aussi à décommander afin de libérer de la place pour les autres (un peu de respect pour les gardiens).

Par contre quelque soit la sortie en haute montagne, on n'oubliera pas le strict minimum pour passer une nuit dehors en cas de problème : vêtements chauds, couverture de survie suffisamment épaisse pour s'isoler du sol, réchaud pour faire de l'eau avec la neige, frontale, ...

Tente

Une tente légère c'est agréable... (boire un petit coup c'est doux). Si la votre est trop lourde mieux vaut dormir à la belle étoile (ce qui se fait très bien l'été, hors période d'orage). Pour vous abriter quand même du vent et d'une faible précipitation vous pouvez n'emmener que le sur-toit. Ordre de grandeur du poids acceptable : pour 2 personnes environ 3kg500 et pour 3 personnes environ 4kg500. Les marques : The North Face, Helsport, Khyam, Tatonka, Jamet, Maréchal, ... En fin de compte, plutôt que le poids, ce qui compte, c'est la tenue au vent et la tenue à la pluie. Il existe d'autre part de très bons coins pour dormir au pied de la course directement sur le parking. Dans ce cas une voiture confortable permet de dormir à l'abri sans monter la tente !

Tapis de sol

En mousse (plus léger) ou gonflable (plus confortable et moins encombrant, mais plus cher), il vous isolera du froid et du relief accidenté. Il m'arrive de m'en passer je n'utilise alors que la couverture de survie (de préférence plastifiée car plus solide) ou la corde d'escalade.

Duvet et son sursac

Un duvet chaud (mais pas trop). L'été c'est bien d'en avoir un avec température de confort située entre -5°C et -10°C (et oui, les nuits peuvent être fraiches, surtout au matin). Les duvets en synthétique sont moins, souvent plus lourds à chaleur égale que ceux en plume (duvet), mais supportent mieux l'humidité. Le matériaux modernes réduisent ces différences avec toujours un avantage au synthétique en regard de l'eau. Si le votre est en plume, et qu'il est pris l'eau ventillez le le plus possible pour le sécher et n'attendez pas pour le faire. Un autre critère de sélection, c'est la qualité de la partie capuche. Un bonne capuche avec colerette anti froid au niveau du coup ne laissera que votre nez en dehors du sac. Pour préserver l'intérieur de votre sac des poussières et autres agressions, utilisez un sac à viande, que vous pourrez réaliser vous même dans de la toile de drap assez fine. Pour avoir plus chaud dans votre duvet vous pourrez acheter ou confectionner vous-même un sac à viande en polaire fine. La plupart des duvet ne sont pas étanche en cas de pluie : si vous dormez sous les étoiles, il serait interessant de vous munir d'un sursac étanche et respirant. Il en existe en GoreTex(chers) ou en enduction (beaucoup moins chers). En cas de bivouac sans matériel, videz votre sac à dos, et enfermez vos pieds et vos jambes à l'intérieur.

La Popote

Réchauds

Plusieus catégories de réchaud sont disponibles sur le marché, à savoir: les réchauds au gaz, les réchauds aux hydrocarbures (gaz-oil, essence, essence sans-plomb, pétrole, ...) et ce que j'appelle la catégorie des réchauds spécifiques (à alcool au bois, etc). Les deux premières catégories regroupent les réchauds les plus utilisés. A partir de là, le choix dans une où l'autre de ces deux catégories doit se faire en fonction du lieu d'utilisation. Si vous comptez utiliser votre réchaud au fin fond de la planète, mieux vaut choisir l'option hydrocarbures pour éviter le problème de la recherche de la cartouche qui convient pour votre réchaud. De plus c'est une solution plus économique à l'usage (lorsqu'on achète du gaz on paye surtout la cartouche jetable). De plus si vous partez longtemps  loin de tout, il vous faudra songer à ramener toutes les cartouches vides. Par contre si vous ne quittez pas la "civilisation", le gaz a ses avantages: plus pratique à mettre en oeuvre (pas de problème de nettoyage du bruleur...), moins d'odeur, réchaud souvent moins cher à l'achat. Si vous choisissez le gaz sachez que : les réchauds de la marque Camping Gaz ont pour eux d'être à un prix attractif. Par contre le système de liaison cartouche réchaud est propre à la marque est ils sont donc incompatible avec les autres marques. De plus à part en Europe cette marque est très peu répendue dans le monde. Les concurents (Coleman et Primus, pour ne citer que les principaux) ont des cartouches compatibles entre elles et on les trouve partout en grande surface sur la planète, sauf en France où ils faut les acheter dans les magasins spécialisés dans le sport. Si votre coeur balance entre le gaz et l'essence, cassez votre tirelire et offrez vous le seul réchaud "mixte" du marché, le modèle Multi Fuel System 3288 de chez Primus (il marche à tout !). Personellement, j'utilise en hiver le MSR Whisperlite, dont je n'ai pas à me pleindre ( avantage : des pièce de rechanges sont commercialisées).
Si ces quelques explications ne vous suffisent pas allez voir le site plein de conseils : http://www.chez.com/walfard/rechauds/ . Une page d'explication sur l'utilisation d'un réchaud à essence par grand froid y figure : http://www.chez.com/walfard/rechauds/doc/rechaud_arctique.pdf
Une dernière astuce : un carré ayant un bon mètre de côté en toile de verre, calé par des pierres, servira de couvercle pour le réchaud et la gamelle. Il protégera ainsi efficacement du vent, la flamme du réchaud. Il trouvera facilement sa place au fond du sac et ne pèsera pas bien lourd.


Gamelles

Elles sont en aluminum pour des raisons de légèreté, les assiettes et les gobelets pourront être en plastique. Prenez une gamelle suffisamment grande, car il vaut mieux chauffer beaucoup d'eau en une seule fois plutôt que de recommencer plusieurs fois. Les pack tout prêt qui contiennent à la fois la gamelle et les assiettes sont très pratiques car il prennent un minimum de place. Si vous voulez économiser du poids, le couvercle remplacera une assiette. Pour faire fondre de la neige, mettez en très peu au départ et une fois qu'elle se sera transformé en eau rajoutez petit à petit le reste de neige en attendant qu'elle se transforme en eau après chaque poigné versée (il est plus facile de réchauffer de l'eau que de réchauffer de la neige). Les gobelets en aluminium à parois creuses contenant du vide (comme les thermos en alu) ont l'avantage de conserver la soupe chaude à l'intérieur et évite de se brûler les doigts.