Guadeloupe 2004 : Découverte de l'ile

Carte des lieux visités
Quelques photos, croquis, ...

Préambule

"J'aimerais bien aller voir Mary en Guadeloupe" m'a dit Nono. Cette destination ne m'attirait pas tellement et j'ai tout d'abord répondu "vas-y toute seule si tu veux". Et puis je me suis documenté et l'envie de découvrir la forêt tropicale m'a gagné. En plus le billet d'avion m'a paru très raisonnable et j'avais envie de passer de bonne vacances avec Noëlle. ALors ...

05-04-2004

Décollage de Paris Orly vers 13h00 avec Air Caraïbes (440 euros par pers.). Arrivée à Pointe à Pitre à 15h30 (8h30 de voyage et 6 h00 de décallage horaire en moins). Voyage agréable en classe économique. Seul inconvénient : l'espace très limité entre les sièges ne permet pas de se détendre. Premier contact avec le pays : l'air chaud et humide qui nous enveloppe en sortant de l'aéroport très climatisé. Le loueur de bagniole nous attend. Il nous emmène avec d'autres personnes à leurs bureaux de location à 3km. Les papiers de la Fiat punto sont vite remplis. On sort le plan envoyé par Marylaure et Jeff. La route de la traversée que nous parcourons pour aller chez eux en Basse Terre est superbe. On quiite la ville et l'on rencontre nos premières vaches attachées par des cordes ou des chaînes. Puis ce sont les premier champs de canne à sucre et la fôret tropicale. On croirait voir des plantes d'appartement géantes. On passe un col, sous la pluie, et nous redescendons au bord de l'océan. Ici à Mahaut, il y a beaucoup de maisons cronstruites au bord de la route et de gens qui semblent attendre. Nous longeons notre première plage (Malendure) de carte postale. Du sable noir, des cocotiers? et la chaleur en prime. Nous quitton la route principale et nous attaquons une côte sévère pour atteindre le lieu dit la Caféière à Birloton-Pigeon comme nous l'indique notre plan. Bientôt, ce n'est plus le bitume mais deux rails en béton qui s'enfoncent dans la montagne. Terminus. La maison et la terrase que nous reconnaissons d'après des photos nous attend. Nos amis ne sont pas encore rentré du boulot, mais un charmant petit mot nous invite à s'installler et à profiter des lieux. Nous déposons nos affires et j'insite pour aller faire un tour et se dégourdir les pattes après cette journée d'avion. Nous reprenons les rails en béton et arrivons jusqu'à leur terminus. Un chemin semble aller vers une rivière que nous entendons. Nous y découvrons une eau claire courant sur des rochers perdus dans une végétation des plus luxuriante. Nous ne cessons de nous extasier sur le monde végétal ultra vert et proliférant. Nous terminons la soirée sur la terrasse avec MaryLaure et Jeff. Demain, nous commencerons notre séjour par l'ascension de La Soufrière.

06-04-2004

Réveil 20 minutes après Jeff et Marylaure. Je ne tiens pas en place. J'ai l'impression d'avoir déjà fait et vu des trucs incroyables depuis qu'on est ici : des lézard qui grimpent aux murs, des bruits de grenouilles dans la fôret, nous avons dormi sous une moustiquaire et ce matin Jeff vient de me montrer un colibri dans la haie derrière la maison. Nous prenons la route en direction de la ville de Basse-Terre où nous avons prévu de faire quelques courses au marché. Nous achetons deux trois bricoles au casino du coin et des petites bananes au goût prononcé à une gentille dame au parler créole. La route, qui conduit au point de départ de la montée classique à la Soufrière, passe par la maison du parc, d'après notre carte. La maison est fermée mais le lieu est charmant. Les "Bains Jaunes" sont des bassins aménagés recueillant de l'eau souffrée légèrement jaune où tout le monde peut se baigner à l'air libre, sans craindre d'avoir froid. Nous reprenons la route jusqu'au parking sous la pluie. Attaque de la montée. Pas de vue vers le haut de La Soufrière, mais de temps en temps les nuages s'écartent et nous apercevons St Claude et Basse-Terre en contrebas. Ici la végatation est basse. Elle doit lutter contre des pluies continuelles (9 jours sur 10) et le vent (les alizés). Les Sphaignes habillent les rochers de leurs couleurs allant du jaune au rouge trs vif. Nous voyons de près nos premières fougères arborescentes et des "ananas montagne" jaunes et rouges. La pluie fine nous transperce malgré nos vestes. Nous atteignons le sommet en 1h15. Le refuge des montagnards est plus que spartiate. Je le qualifirais plutôt d'abri. C'est un cube de béton au dessus d'un sol en terre nue gorgée d'eau. Heureusement il y a un banc qui en fait le tour et qui parmettrait éventuellement d'y passer la nuit sans y finir trempé. Sur la crête des émanations souffrées nous piquent les yeux et le nez. Nous approchons d'une faille où se font entendre des bruits de bouilonnement. Nous regagnons la voiture et le temps semble se lever. Nous décidons de picniquer rapidement et d'aller voir la chute du Gallion. Le chemin part des Bains Jaunes. Nous y voyons nos premières orchidées à l'état sauvage. Une de grande taille et l'autre plus discrète comme celles présentes en métropole. L'accès au pied de la cascade (d'environ 35 m de haut) se fait par des dalles glissantes où la présence d'une corde fixe est la bienvenue. De retour à Birloton-Pigeon, Jeffe nous sert l'apéro. Nous avons bien rempli cette première journée. Comme à chaque fois que je débarque dans un coin nouveau je suis pris d'une boulimie de paysages. Pourtant j'apprécie cette soirée à bavarder avec nos amis, détendu sur cette terrasse propice à la détente. Mais l'attrait de la nouveauté est là et je me projète déjà délicieusement au lendemain. J'aimerais bien faire une descente de canyon pour justifier le transport de tout le matériel lourd et encombrant dans nos baggages.

07-04-2004

Une bonne journée commence souvent bien. C'est sans nul doute le cas aujourd'hui. Nous avons pris notre temps pour déjeuner et nous préparer. J'en ai profité pour faire une aquarelle de la vue de la terrasse et nous avons profité de la présence de Mary qui, malade, se repose aujourd'hui à la maison. J'ai décidé de passer à l'office du tourisme de Basse-Terre pour pêcher des infos sur les canyons, celles prises sur Internet avant notre départ étant imprécises. La personne qui m'accueille n'a que le numéro d'une agence "Vert Intense" qui encadre des sorties. J'appelle donc. Un type charmant m'indique tout ce qu'il faut pour fiare le canyon de Rivière Noire. Je le remercie ici vivement car ces indications nous aurons bien servi. Dans le canyon, nous croisons un groupe dont le guide est des plus sympatique. Il nous propose d'utiliser son rappel guidé et nous montre les crabes cérice qui vadrouillent dans la forêt etdans la rivière. Je garderai un très beau souvenir de ce moment. Malheureuement Noëlle subira les trois F : Froid, Fatigue et Frousse. Sans compter les nombreux bleus. En remontant à la voiture, nous bavardons avec un local qui marche aussi au bord de la route. Nous somme pris en stop par le groupe des canyoneurs qui vont picniquer plus haut. En redescendant de la montagne nous prenons en stop le local qui s'en faisit demi tour vers la ville. Nous finissons la journée par la visite de la maison du café à la Grivelière. C'est une ancienne propriété de bécquet qui avec leurs esclaves produisaient du café. Les lieux sont conservés en l'état et l'on visite les différentes batisses. La maison du maître, celle de son contremaître, celle des esclaves et la plantation de café et de vanille. Autre curiosité incontournable, la route d'accès très étroite et par endroit très raide.

08-04-2004

 

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